Ils nous font confiance
Confiez-nous votre projet
Opteam intervient à l'échelle internationale !

Les dernières publications d'Opteam
Parole d'experts / Management de l’innovation / Dans le monde du BIG DATA

Dans le monde du BIG DATA

Dans le monde du BIG DATA
 

Nous avons eu le plaisir de rencontrer Marie Haikel-Elsabeh, en charge du MBA Digital Marketing Strategy de l'Ecole de Management Leonard de Vinci. Dans cette interview Marie nous a expliqué en quoi le Big Data va aider les entreprises à gagner en performance et pourquoi c’est important de faire gagner des nouvelles compétences à nos collaborateurs sur ce sujet.

Cette rencontre a été réalisée dans le cadre du lancement d’un projet de formation sur le Big Data en collaboration avec OP'TEAM.



Bonjour Marie, aujourd’hui l'accroissement des données numériques dans les entreprises a conduit à l'émergence du «Big Data». Qu’est-ce que le concept Big Data ?

Derrière le Big Data et son aspect technique, je vois surtout l’accroissement des données issues de différentes sources qui sont à la portée des entreprises. Le web social par exemple a permis aux internautes de générer du contenu, les entreprises font de la veille et de l’analyse de ce contenu qui devient central pour ce qui concerne l’amélioration de la relation client, le développement de nouveaux produits et services, les stratégies de communication et de marketing. Il y a aussi, une pléthore de données qui sont issues de l’internet des objets. Bref, les sources et les types de données se multiplient et il s’agit désormais d’avoir les technologies qui facilitent le traitement des données massives.
 

Le Big Data, besoins réels ou effet de mode ?

Au quotidien nous créons 2,5 trillions d’octets de données. D’un point de vue technique, le Big data c’est les 3 V, volume, variété, vélocité. Volume de données à traiter, une grande Variété d’informations et un certain niveau de Vélocité à atteindre, autrement dit de fréquence de création, collecte et partage de ces données. Des nouveaux types de bases de données de type NoSQL permettent de stocker et d’optimiser le traitement de ces données massives.
 
Ce n’est pas un effet de mode, les géants du web et les grandes entreprises sont déjà à l’ère du Big data, la question se pose plutôt des besoins réels pour des PMI et PME de passer sur des solutions Big Data. Les avantages du Big Data sont multiples quand on doit traiter des données massives. L’avènement de l’open data ouvre la voie pour des start-ups pour ce qui concerne le développement de nouveaux services.

Le Big Data est-il dédié uniquement aux entreprises du numérique ?

Non pas uniquement aux entreprises du numériques, des entreprises qui se digitalisent, ça oui par contre. EDF a très bien compris cela et stocke massivement les données (25 millions de milliards d’octets jusqu’en 2022) en prévision de l’arrivée de Linky, son compteur intelligent. Le Big Data concerne tous les secteurs d’activité et tous les métiers de l’entreprise.

Est-il urgent d’agir pour se former à l’analyse et aux grands enjeux de la transformation digitale et du Big Data ? Ça booste une entreprise… et une carrière ?

Je dirais les deux, il y a un manque d’informaticiens formés aux technologies du Big data, il y a des formations, mais encore assez peu de compétences. Beaucoup de professionnels actuellement sur le marché se sont formés eux-mêmes au Big Data. Il y a un besoin de formations qui fédèrent, formalisent, et apportent non seulement une technicité mais aussi, une vrai réflexion sur les enjeux et potentialités offertes par le Big data.

A côté de cette découverte des enjeux du Big Data, des applications possibles, le contenu de la formation doit-il être très technique ? Dédié qu’aux « data scientists « ?

Qui dit data scientist, dit maitrise et compréhension des statistiques, et cela, en plus de la compréhension des outils employés. Les outils actuels, comme Panda, R, Weka, facilite fortement le traitement des données. Oui, il y a un besoin de technicité, mais je vais surprendre, de créativité aussi. Oui, on peut et doit être créatif en ce qui concerne la data. On peut même réfléchir à comment générer des données pour mener des analyses plus pertinentes. J’ai donné cet exemple à mes étudiants : « pourquoi ne pas connecter les caddies dans les supermarchés pour collecter de la data sur le parcours client en magasin ? ». On pense au data scientist comme quelqu’un qui ne fait que décrypter, un bon data scientist, est capable d’aller beaucoup plus loin, d’être force de proposition. A plus forte raison, un spécialiste métier, qu’il soit marketing, étude, production, maintenance… traite tous les jours des données, fait des rapports et des synthèses et aura beaucoup plus d’imagination sur ce que peut apporter le BIG DATA. Le gap technique à franchir pour eux n’est pas énorme.

Quand on n'est pas un data-scientist, quels moyens privilégier pour se former à la Data-Science, secteur « le plus sexy du monde » selon la prestigieuse Harvard Business Review ?

Il faut avoir une double approche. Premièrement suivre une formation, c’est bien et cela permet de connaitre l’approche des professionnels du secteur, d’interagir directement avec eux et de bénéficier de leur expérience. Deuxièmement, il faut commencer à utiliser ce premier niveau d’apprentissage et réfléchir à comment la DATA peut changer son métier et franchir un premier pas dans son utilisation dans l’entreprise, puis revenir pour une formation plus ciblée en fonction de besoins plus spécifiques, avec un véritable projet.

Avez-vous participé à la mise en place d’une stratégie Big Data ? Avez-vous accompagné une entreprise pour passer de la donnée-client au Big Data ?

Mon métier c’est la formation, mais aussi la recherche, j’ai plutôt accompagné les entreprises dans l’analyse de données. Mon domaine de spécialisation c’est l’analyse du comportement du consommateur que ce soit sur les réseaux sociaux, ou par rapport aux objets connectés. Nous sommes un petit nombre de chercheurs en marketing en France à nous intéresser à ces sujets qui représentent pourtant un enjeu majeur et auront un impact sur notre société, notamment au travers du développement de la ville connectée, qui n’est plus une Metropolis ou une Futuroville, mais un enjeu de demain.

Merci beaucoup Marie Haikel-Elsabeh!



MARIE HAIKEL-ELSABEH
Marie Haikel Elsabeh est la Responsable de la Majeure Digital Marketing Strategy chez EMLV - Ecole de Management Leonard de Vinci. Elle a lancé aussi cette année un MBA qui s’appelle Digital Marketing et Data Analytics une formation axée sur le Big Data et le marketing digital. Cette formation attire déjà pour l’année prochaine un nombre très important d’étudiants. Désormais, elle veut s’impliquer sur la formation professionnelle sur le Big Data et ses enjeux dans tous les métiers de l’entreprise.


 
 
 
 
 
 
|    Vues: 4243





Restez informé

Chaque mois. Les meilleurs histoires. Zero efforts.

Je souhaite recevoir la newsletter d'Opteam, et je donne mon accord pour sa politique de confidentialité.




Les avantages OPTEAM

Spécialisation Specialisation dans le management de projet avec la maîtrise de principaux référentiels du métier
Adaptabilité Approche spécifique pour chaque entreprise et pour chaque marché
Étendue L’offre la plus large sur le marché sur le management de projet : 99 formations et 10 modes d'intervention
Expertise
Expertise de nos consultants reconnue dans tous les secteurs économiques en France et à l'international
Satisfaction
Taux moyen de satisfaction de nos clients

Être rappelé

Rappel immédiat

Un conseiller d'Opteam se tient à votre disposition et vous rappelle immédiatement et gratuitement.

Téléphone:
Votre Nom & Question: